Pour se libérer d’un mal affectant notre corps, on frotte la tête d’un clou à l’endroit de la douleur, puis on plante ce clou dans un arbre particulier censé prendre la douleur en lui, nous libérant ainsi de notre souffrance
Tradition wallonne
En s’inspirant de cette ancienne tradition wallonne, L’Arbre à clous cherche à inventer de nouveaux dispositifs qui reprendraient les fonctions de catharsis et de guérison. En plantant un clou, le spectateur est invité à libérer le « trop plein » et à déposer un vœu. Par ce geste ancestral, il accepte de sortir du système de la non- issue, et décide, à l’instar de la philosophe Cynthia Fleury, que « l’Homme peut ». Artistes, penseurs, magiciens… sont d’ailleurs convoqués à cette dramaturgie collective qui, à partir de nos inquiétudes contemporaines, cherche à prendre soin, de soi, des autres, de la nature, non seulement de façon personnelle, mais aussi plus largement, à relier les modes d’existence multiples et à s’ancrer dans un processus de ré-enchantement du monde… Veillée votive revigorante, druidique et ludique, L’Arbre à clous est une production hors des sentiers battus que l’on doit au Corridor, maison de recherche mue par la nécessité non seulement de raconter de nouvelles histoires, mais aussi de restaurer des propos existentiels dans une forme où le théâtre se glisse aux côtés de la musique et des arts plastiques et en renforce les ponts.
L’Arbre à clous, créateur de liens !
UN SPECTACLE EN COPRÉSENTATION AVEC LA MONTAGNE MAGIQUE