A propos
Quatre siècles les séparent, une bouteille de liqueur les réunit. Le temps de l’écluser, Thérèse d’Avila et Claus von Stauffenberg vont débattre.
Ce texte est né d’une promesse, faite par l’autrice et metteuse en scène Martine Wijckaert à deux interprètes d’un spectacle emblématique de son répertoire, Les Fortunes de la viande. Voici donc Marie Bos et Claude Schmitz campant respectivement Thérèse d’Avila et Claus von Stauffenberg : la grande mystique du XVIe siècle, réformatrice de l’Ordre du Carmel, face à l’officier supérieur de la Wehrmacht, initiateur et auteur de l’attentat manqué du 20 juillet 1944 contre Hitler.
« Entrée en théâtre comme on entre en religion » il y a un demi-siècle, devenue avec le temps « une conservatrice punk », Martine Wijckaert orchestre « la rencontre extrêmement alcoolisée entre deux ectoplasmes surgis de leurs couloirs temporels respectifs ». Le temps d’écluser une bouteille de liqueur, les « deux grandes bêtes métaphysiques » vont mener un débat philosophique, théologique, politique, jusqu’à proposer la reconfiguration d’un monde qui ressemble étrangement au nôtre, note la metteuse en scène : « un monde de cynisme, qui a oublié le sens de la mélancolie ».
Coproduction Théâtre National Wallonie-Bruxelles