Un spectacle drôle et poétique de Stéphanie Witta.
Au bureau des naissances au fin fond de l’univers, elle avait choisi d’être mustang dans les grandes plaines des États-Unis. La Lune s’en mêle ; elle atterrit bébé humain en centre-ville. À sept ans, elle voyage chaque semaine entre sa mère et son père, sans jamais se perdre. Deux foyers, deux ambiances. Finalement, elle ne descendra plus à l’arrêt Bout-du-Monde.
« Papa, imagine. Tu appuies sur ton cœur et ça fait disparaître la douleur. »
À l’aide d’un squelette de parasol et d’une valise pour se rendre dans l’imaginaire, un papa solo ramène le soleil dans la chambre de sa fille grâce aux super-pouvoirs des contes. Devenue adulte, elle nous rappelle que se perdre permet de se retrouver. La joie est une philosophie de vie, être joyeux malgré tout.
S’étant perdue à cause de son GPS, la conteuse-personnage arrive sur scène juste à temps pour le spectacle. Prendre des chemins imprévus, ça lui plaît. Un goût de l’égarement qu’elle a développé après sa réincarnation accidentelle en être humain. Grande voyageuse dès ses sept ans, elle raconte ses allers-retours entre ses deux foyers à la suite du divorce de ses parents. Une nuit, la maison-phare de sa mère malade manque de l’engloutir. Elle s’enfuit et pose définitivement ses valises chez son père. Pour l’aider à affronter ses difficultés, il lui offre un sapin-parasol et lui raconte des histoires. Un conte pour chaque épreuve de la vie jusqu’à ce qu’elle se mette elle-même à en raconter.