A propos
Le poète blues coréo-américain Nat Myers a grandi dans le Kentucky, entre skateboards et playlists mêlant hip-hop, pop-punk et hardcore. Sa passion pour la poésie et le blues – que son père affectionnait – l’ont mené à s’intéresser de plus en plus à la musique : “It dawned on me on me that the real American epics were being told by these itinerant musicians from the ‘30s and ‘40s, even before recorded sound. That’s when I did my deep dive into the blues, so I could write my own epic.”Alors qu’il étudiait la poésie à New York, Myers jouait en rue des reprises de vieux blues et ses propres compositions. Le COVID a mis un terme à cette carrière naissante de musicien de rue, mais les vidéos qu’il a postées sur les réseaux sociaux ont attiré l’attention de Dan Auerbach (The Black Keys). Invité à Nashville, Myers y a écrit et enregistré son premier album, Yellow Peril, dans une maison centenaire d’Auerbach, surplombant des prairies infinies. Un cadre idéal pour capturer un morceau d’histoire américaine, rythmé par le martèlement du pied de Myers sur le parquet en bois.Cette expérience a également conduit Myers à réfléchir à ses racines asiatiques. La chanson titre, Yellow Peril, est une réponse directe à la montée de la haine anti-asiatique aux États-Unis causée par la pandémie : ”I’m all about Yellow Power. I want this record to raise my folks up.” L’album évoque indéniablement le Delta blues, tout en dénonçant les inégalités d’aujourd’hui. Une continuité de la tradition blues, mais aussi une rupture avec tous les stéréotypes qui y sont associés. Venez le découvrir par vous-même lors de la première scène de Nat Myers en Belgique !