Photographe, professeur à l’INRACI, le sonégien Guy Delhalle revient avec une exposition construite autour des sujets et thèmes qui l’ont interpellé depuis 40 ans. Pour cette rétrospective, à travers des séries, il présente des portraits, de la street photographie, des reportages, de l’urbex, des cadres choisis, et des paysages insolites….
Dans ses portraits de femmes, il s’inspire d’émotions, comme la solitude, l’abandon, le vide, l’éffacement, la mort, la présence et l’absence, la perte de contrôle, la folie et fusionne des portraits féminins avec d’autres photos afin de donner différents niveaux de lecture afin de créer un univers poétique et contemplatif où le spectateur est invité à voyager et se réapproprier ses propres histoires.
Attiré par les lieux abandonnés pour leur charge émotive, à travers la dégradation, l’usure, l’abandon, l’absence, le sentiment de solitude, il propose un nouveau regard, une nouvelle lecture sur ces lieux vides qui révèlent souvent une force et une atmosphère d’un passé disparu et témoignent d’un passage de vie humaine.
Ses photos de voyages témoignent, quant à elles d’une recherche de cadres choisis par la composition, par le point de vue, par la lumière et par le jeu des personnages entrant dans la scène. La street photo est devenue plus qu’un terrain de jeu….
La photographie joue ici avec l’espace et le temps.