À travers des photographies et vidéos témoignages, ce projet interroge notre regard et interroge le rôle de l’industrie de la mode dans la construction et la perception des normes sociales. L’exposition propose d’ouvrir un dialogue sur la question de la représentation et du code vestimentaire dans un contexte de Colonialité/Décolianité. Elle interroge aussi le rôle majeur que joue l’industrie de la mode dans la construction et la perception des normes sociales. En effet, les tendances et les styles véhiculés par cette industrie influencent les comportements individuels et collectifs, renforçant parfois des stéréotypes ou des inégalités. Cela pourrait amener à se questionner ; « ET TOI COMMENT T’HABILLES-TU AU MONDE ? ».
Considérons également que la mondialisation de la mode permet une circulation rapide des styles et des idées, mais pose également des questions sur l’authenticité, l’appartenance et l’appropriation. Bien oui au fond à qui appartient le vêtement où la culture ?
Cette dynamique tantôt porte à enrichir et à d’autre diluer les cultures locales avec comme effet de gommer la réalité de notre incapacité à accepter l’autres dans sa différence, singularité ou sa culture d’apparentement ou d’origine.
Les mouvements récents vers une mode plus inclusive et représentative démontrent un effort de réinvention. Ces initiatives cherchent à redéfinir ce qui est considéré comme beau ou acceptable, en incluant des voix et des corps longtemps marginalisés.
Cette exposition veut emmener le visiter à se questionner et à réfléchir à ses propres représentation ou biais vestimentaire et culturel présent dans notre société.
Pour ce projet, Karin a eu l’honneur de collaborer avec la talentueuse Styliste et Ethnologue Rosy Sambwa. Grâce à son expertise, Rosy a sublimé les participants en choisissant des tenues qui ont véritablement pris vie, apportant une profondeur et une dimension nouvelle à l’exposition. Sa contribution a permis de magnifier chaque histoire capturée à travers l’objectif.