Depuis son édition inaugurale en 2016, le Listen Festival
s’est imposé comme le rendez-vous incontournable des amateurs de musique
électronique à Bruxelles. Le Listen prendra place dans des lieux emblématiques
de la culture et de la nuit Bruxelloise et notamment chez nous, au Botanique et
à l’Église Notre Dame de Laeken.
Le 26 mars, rendez-vous à l’Église Notre Dame de Laeken où
vous aurez l’occasion d’assister au concert de Marina Herlop et de Lucinda Chua
dans un cadre exceptionnel.
Au-delà de sa formation de pianiste classique, Marina Herlop
a su créer un univers merveilleux où polyphonie et cellules rythmiques
folkloriques côtoient des mélodies enchanteresses. Son dernier album « Nekkuja
», disponible depuis octobre 2023, est un diamant brut qui approfondit son
univers vertigineux avec des sonorités plus tranchantes. Sa voix provenant d’un
univers lointain s’exprime dans une langue qui nous est inconnue, changeant de
rythme de manière déconcertante.
Inspirée tant par les compositions avant-garde du 20e siècle
que par les chants folkloriques, Marina Herlop combine les techniques
traditionnelles au son mélancolique du piano pour former un univers semblant
provenir d’une autre galaxie. Ses lignes vocales délicates, sublimées par des
effets de production subtiles, apportent une intensité émotionnelle à cette
musique cathartique.
Après deux EP, Lucinda Chua revient avec « YIAN », son
premier album d’un minimalisme millimétré. A travers des compositions d’une
douceur réconfortante, l’artiste violoncelliste invite l’auditeur à prendre
part à un voyage contemplatif. Sa voix mêlée à d’intenses silences et à ses
respirations maîtrisées tissent ensemble une toile sonore tant sincère et
intime qu’elle nous plonge directement dans une atmosphère introspective et
enchantée.
Tant l’esthétique visuelle que le titre de l’album approfondissent
cette proximité, YIAN étant la traduction chinoise pour « hirondelle », le
surnom donné à Lucinda par ses parents pour préserver un lien avec son héritage
ancestral. Tout comme l’oiseau migrateur, l’artiste a voyagé périodiquement
entre différentes régions qui ont contribué à créer son identité métissée. A
travers ses compositions, Lucinda Chua exprime cette partie d’elle-même qu’elle
ne peut décrire par des mots.