Etre artiste, c’est choisir d’élever la voix, de rompre le silence et d’exprimer son indignation. Du moins, c’est ainsi que le groupe Algiers le conçoit, lui dont le nom (Alger en français, capitale de l’Algérie) est un cri de résistance. Peu importe que les sujets fâchent, le groupe s’y attaque avec fermeté. En 2015, il sort un premier album coup de poing dans lequel se déployait un opéra rock, blues, gospel, punk, voire new wave, dénonçant l’injustice, le racisme, les violences policières ou encore la colonisation des territoires et des esprits.
La rage au ventre, le groupe remonte sur le ring en 2017 avec un second album « The Underside Of Power » produit par Adrian Utley de Portishead et Ali Chant. Sur cet opus, Franklin James Fisher et son timbre pénétrant mélange toutes sortes de styles et d’influences pour un résultat explosif. Algiers y rassemble un casting impressionnant d’invités comme Zack de la Rocha (Rage Against The Machine), Billy Woods ou encore Backxwash sur des prods qui font référence à DJ Premier, Griselda ou encore Diät.