Le célèbre voyageur Henry Morton Stanley (1841-1904) a ramena en Grande-Bretagne d'importantes collections d'objets et de spécimens récoltés au cours de ses expéditions en Afrique. Un bon nombre, comme les échantillons de graines et de roches, collecté au cours de sa dernière expédition, au secours d’Emin Pasha (1887-1890), en dépit de naufrages de pirogues et du manque de porteurs. Il fut aussi un collectionneur passionné d’armes, comme en témoignaient les trophées sur les murs de sa résidence. Ces collections, notamment en provenance des régions swahili et zande, ont pu être classées grâce aux publications de Stanley. Cependant la présence de certains objets reste inexpliquée.
Boussole, thermomètre, altimètre, sextant et horizon artificiel figurent parmi ses objets personnels. Journaliste autodidacte, Stanley fut d’abord fraîchement accueilli dans les milieux scientifiques. Au retour de son expédition à la recherche du Dr. Livingstone (1871-1872), des géographes mirent même en doute le succès de l’entreprise. Il prépara avec d’autant plus de soin les expéditions suivantes, la traversée de l’Afrique (1874-1877) et les campagnes pour le compte du roi Léopold II (1879-1884). Afin de répondre aux attentes des sociétés savantes et du grand public, il se fit un devoir d’emporter les attributs obligatoires et les instruments scientifiques du voyageur moderne. Chaque jour, il indiquait dans ses carnets de route la position de sa caravane. Il y décrivait et dessinait les paysages et les plantes.
Lorsqu’en 1954, le Musée royal de l'Afrique centrale a commémora le 50ème anniversaire de la mort d'Henry Morton Stanley, son fils adoptif, Denzil, choisit cette occasion pour donner au musée plus de 300 objets-souvenirs, conservés dans la propriété de ses parents à Furze Hill, Surrey, Royaume-Uni. Cette collection se compose de souvenirs des voyages de Stanley ainsi que de distinctions honorifiques et de décorations.
La collection Stanley au Musée royal de l'Afrique centrale est tout ce qui reste de cohérent de la large collection qu'il avait rassemblée. En 2002, les héritiers de Stanley quittèrent la propriété de Furze Hill. Les archives, les photographies et les souvenirs qui s'y trouvaient encore