Gustave Flaubert s’appelle Gustave. Gustave a écrit Madame Bovary à une époque genre Moyen-Âge. Gustave est mort il y a tellement longtemps qu’on ne sait même plus très bien quelle tête il avait, sauf que c’était un gros moustachu. Il y a quelques mois, j’ai relu Madame Bovary, ce roman que tant de personnes considèrent comme responsable d’avoir gâché leur jeunesse. Je l’ai lu. Ce fut le choc. De toute évidence, Flaubert n’est pas cet ennemi à abattre. Il devait même aimer profondément ses futurs lecteurs pour vouloir leur offrir un style si pur, une écriture si limpide au service d’un propos si visionnaire. À croire qu’il avait des antennes dirigées vers le futur…
« Je m’appelle Emma, j’ai dix-sept ans et j’ai d’autres choses à me taper que Flaubert. Cette histoire est mon histoire. »
D’un simple geste pour remonter son pantalon et ses longs cheveux roux, la comédienne Julie Duroisin se métamorphose avec une palette de jeu époustouflante en bébé grimaçant, en, ado rebelle, en adulte alcoolo ou en vieillarde coquine.
Auteur : Dominique Bréda – Interprétation : Julie Duroisin – Mise en scène : Dominique Bréda Avec l’aide de Laurence Adam – Régie : Sébastien Mercial ou Nicolas Kluge
Coproduction : Lato Sensu
Une collaboration des Centres culturels de Soignies et de Braine-le-Comte