Harriet Tubman, est une ancienne esclave dans le Maryland au sud des États-Unis. Elle réussit à s’échapper de ses maîtres une nuit, grâce à une intelligence et une ténacité hors du commun, pour rejoindre le nord abolitionniste. Une fois installée en Pennsylvanie, elle retourne plusieurs fois dans le Sud pour libérer sa famille et des centaines d’autres esclaves avant de s’engager dans l’armée pendant la guerre de sécession au États-Unis comme cuisinière. Ensuite, elle travaille comme éclaireuse, espionne et infirmière pour les forces de l’union. Elle fut la première femme à diriger une expédition militaire à bord de trois bateaux à vapeur qui permit de libérer en une nuit, 750 esclaves en Caroline du sud.
En 1865, à la fin de la guerre de sécession, l’esclavage a été aboli aux États-Unis, cédant la place à un régime ségrégationniste qui a officiellement duré jusqu’à la fin du XXe siècle. Harriet Tubman a ensuite dirigé son combat vers la promotion des droits des femmes et la lutte contre le racisme systémique.
Avec d’autres femmes, elles réussissent à obtenir le droit de vote pour les femmes, inaugurant ainsi une succession de droits en faveur de l’émancipation féminine aux États-Unis.
Son combat, accompli dans l’ombre, doit aujourd’hui être mis en lumière, car son histoire est une source d’inspiration face aux multiples défis que l’avenir dresse à nos sociétés et à sa jeunesse.
Sur scène, Edoxi Gnoula rend hommage à cette héroïne effacée des pages de notre mémoire. Un monologue d’une urgente nécessité qui nous rappelle que le théâtre est un art vivant et le lieu où l’on convoque les morts pour qu’ils nous montrent le chemin, et nous donnent la clé des portes de l’humanité.