Certains artistes, autrefois célèbres, tombent dans l'oubli, tandis que d'autres connaissent une renaissance posthume. C'est le cas de Joséphin Péladan et de Félicien Rops, deux artistes aux trajectoires fascinantes. Rops, né en 1833, a rapidement gagné une renommée internationale pour ses dessins et gravures. Péladan, né en 1858, est d'abord célèbre comme écrivain provocateur avant de tomber dans l'oubli, bien que sa reconnaissance semble renaître aujourd'hui.
Rops : un Maître universel
Rops, artiste belge, commence sa carrière avec une renommée limitée mais croissante, devenant finalement un nom universellement respecté. Il se distingue par oeuvres marquées par une modernité saisissante.
Péladan : un Visionnaire flamboyant
Péladan, influencé par son père et son frère, s'immerge dans l'art et l'ésotérisme dès son jeune âge. Après un séjour en Italie, il s'installe à Paris en 1881, où il commence à écrire et se fait connaître par ses critiques et ses œuvres littéraires. Son style flamboyant et sa personnalité excentrique le distinguent, mais c'est surtout son dévouement à l'art et à l'occultisme qui marquent sa carrière.
Une rencontre inoubliable
En 1883, Joséphin Péladan écrit à Rops : « J’ai vu de vous des eaux-fortes magistrales et d’une perversité si intense que moi qui prépare le Traité de la Perversité, je me suis épris de votre extraordinaire talent ». Impressionné par le travail de Rops, Péladan publie plusieurs articles élogieux à son sujet en 1883 et 1885.
A travers cette expo-focus, découvrez les collaborations entre les deux hommes et leurs relations parfois orageuses...
En collaboration avec l'Atelier symboliste, Bruxelles.
A l'occasion de cette expo-focus, une brochure est publiée. Auteur: Daniel Gueguen (Atelier symboliste), Rops & Péladan, les vices suprêmes, 40p, 20 illus. Prix: 7€