Dans ce village du sud de l’Italie, tout le monde est affublé d’un surnom. Simeone, le frère de la jeune Maria, on l’appelle Jésus. Il ressemble au Christ dont il joue le rôle lors de la Passion du Vendredi saint.
Maria, c’est cette jeune fille qui s’empare du pistolet Smith & Wesson 9 mm dans le buffet de la cuisine. Elle quitte la maison, l’arme à la main. Elle marche en direction du village. Elle se rend chez Angelo le Couillon, le jeune homme qui lui a fait violence la veille.
Le village prend sa suite, finissant par former un cortège bigarré : le président du club des chasseurs, les employés de la casse-auto, le garagiste, les bikers du coin, la vieille institutrice, les voisines envieuses de la jeunesse de Maria. Et de sa beauté. Chacun y va de son anecdote sur Maria, livrant tour à tour chaque pan de sa vie. Il y a ceux qui l’encouragent, ceux qui veulent la dissuader, mais rien ni personne ne pourra l’arrêter, lui faire lâcher son arme, pas même sa famille, pas même les gendarmes.
De : Oscar de Summa.
Mise en scène : Georges Lini.
Avec : Félix Vannoorenberghe et Florence Sauveur
Une coproduction du Théâtre de Poche, de la Compagnie Belle de Nuit, de La Coop asbl et Shelter Prod. Avec le soutien du taxshelter.be, ING et du tax-shelter du gouvernement fédéral belge.
Durée : 1h15’
Teaser : https://www.youtube.com/watch?v=s04b6b1nBt4&ab_channel=TheatredePochedeBruxelles