A propos
Ça n’a pas raté. Dès qu’on a dit qu’on montait Nuit d’Ivresse : « Ah ouiii, la majorette ! », se sont illuminés nos confidents qui avaient du mal à contenir un « RAN PLAN PLAN, RAN RATAPLAN…»
C’est dire si cette comédie tord-boyautante de Josiane Balasko est comme un whisky vieilli en fûts de chêne : il a des arômes intemporels. Car, quoi qu’on en dise, l’antienne de la confrontation des gens « d’en haut » avec ceux « d’en bas » reste cruellement contemporaine.
Entre le présentateur télé ringard, la fille paumée en perm’ de sortie et le serveur du bar collant et bavard, la rencontre nocturne est désinhibée et explosive ; la gueule de bois matinale, honteuse et jouissive. Ils ne sont pas frais, ils sont parfaits.
Après vous avoir enivré au Lac de Genval, ce grand cru de l’été dernier est rapatrié à l’intérieur. Promis, vous allez GLOU-GLOU-GLOU…sser de rire !