A propos
Le son, les matières et les corps s’assemblent pour composer une succession de paysages oniriques, des « monochromes dynamiques ».
Mêlant formes humanoïdes, tissus scintillants et masques étranges, les tableaux se déploient lentement sous nos yeux, avant de se réagencer pour nous immerger dans un nouveau monde structuré autour d’une autre couleur, qui ouvre en nous des images et des sensations toujours renouvellées. Avec ses installations visuellement puissantes, déployées dans un temps suspendu, Eszter Salamon poursuit sa série Monument commencée il y a dix ans – cette fois-ci créée en collaboration avec Carte Blanche, la compagnie nationale norvégienne de danse contemporaine et ses performeur·es. Elle continue à questionner la mémoire et son incorporation dans le mouvement et sur la scène, en comptant sur le pouvoir de nos imaginations vagabondes : contemplons-nous des œuvres d’art extraterrestres, des vestiges de civilisations englouties, des rituels des temps futurs ? Les travaux de cette série fonctionnent comme des anti-monuments, dit Eszter Salamon : « Au lieu de commémorer le passé, ils proposent d’analyser les actions de la mémoire et de l’archivage en reliant le passé, le présent et le futur. »
Coréalisation Charleroi Danse, Kaaitheater, Théâtre National Wallonie-Bruxelles