De Céline Delbecq
(Dans le cadre de la Journée Mondiale de Lutte contre la Pauvreté)
Sur le plateau, une chaise, une fontaine à eau, un mur de stores gris. Tout est dit de l’univers administratif, sans chaleur, qui régit la vie de Carine, placée en institution depuis l’enfance. Reléguée dans la marge, prise dans un système où il faut cocher des cases, elle en est devenue prisonnière et a intégré le discours qui fait d’elle une « incapable », « débile », « toute de travers ».
lignes, comme quand elle était enfant :
parce que je regardais les oiseaux
dès que j’en voyais dans le ciel
je bougeais plus comme ça
je les regardais
j’imaginais que j’étais à cheval sur leur dos… »
"Avec une présence vraie, la comédienne joue sur un fil délicat,
entre l’humilité de sa condition (…) et l’espoir tenace et lumineux
d’être comme tout le monde, d’avoir droit aux mêmes rêves que d’autres." - Le Soir