Le film se situe dans un espace-temps particulier, la frontière entre l’Espagne et le Maroc où les histoires de contrebande sont légion et qui se révèle être un excellent terrain de jeu pour remettre en scène des individus en mouvement. Une chorégraphie s’organise dans une durée spatialisée pendulaire.
Trois temps, trois moments distincts correspondant aux étapes de la traversée de la frontière construisent le trajet de la caméra et le fil conducteur du film.
Au-delà du simple récit documentaire proche de la vidéo expérimentale, BAB SEBTA peut être considéré comme une expérimentation artistique qui interroge la limite de la représentation et nous invite à effleurer un instant l’étrange réalité qui est celle de la ville.