Enfant, Glüme rêve de devenir une star pour aider financièrement ses parents. Dès 6 ans, elle suit des cours de danse et passe des auditions, suite auxquelles elle décroche des petits rôles dans quelques films. Mais sa voix aérienne et son aura mélancolique n'étaient pas exactement ce que Disney Channel recherchait. Elle garde cependant des contacts de cette époque, qui lui permettent d’obtenir un rendez-vous avec le président de Warner Brothers.
Soudainement, c’est la douche froide. Elle se retrouve aux soins intensifs et le diagnostic tombe : elle souffre d’une maladie cardiaque rare. La pandémie s’additionnant, elle se retrouve coincée chez elle. Internet devient alors son ticket vers le monde extérieur. Elle commence à s’enregistrer elle-même avec un ordinateur et un micro et se construit un alter ego sur les réseaux. Rejointe par son ami Huntington, elle envoie une démo au label indépendant Italians Do It Better, qui accroche immédiatement à ses compositions.
De sa voix céleste, Glüme invite ses auditeurs dans son paysage sonore enivrant. Avec authenticité, elle conte ses luttes personnelles sur des productions nostalgiques et glamour. Auto-proclamée comme la Marilyn de chez Walmart, le visage d’une poupée vivifié par un rouge vif, Glüme est à la fois la chorégraphe, l’éditrice, la danseuse et son propre public. Elle est Judy Garland, elle est Ginger Rogers, elle est Audrey Hepburn. Mais elle n’est pas une patiente coincée dans un bureau médical stérile.