À partir de la fin des années 1960, la sculpture abandonne partiellement ses aspirations érectiles pour se tourner vers des préoccupations liées à l’horizontalité, à la gravité, ainsi qu’au caractère intrinsèquement malléable et organique de certains matériaux. Le cadre dans lequel elle opère s’élargit : elle investit les domaines de l’environnement, la performance, la participation, la thérapie.
L’exploration de nouvelles matières (textiles, latex, caoutchouc, vinyle…), mais également de ces nouveaux terrains d’intervention, sera singulièrement engagée par les artistes femmes qui y décèlent des potentialités inédites d’expression. Une attention particulière sera accordée au rôle majeur de ces artistes ainsi qu’à la grande variété des sculptures “souples”.
Le cycle est structuré en quatre parties :
– Sculpture souple et arts textiles : une réappropriation féminine (Annie Albers, Sheila Hicks, Tapta…)
– Sculpture post-minimaliste : l’Anti-Form et l’Eccentric Abstraction (Louise Bourgeois, Eva Hesse, Roberts Morris, Keith Sonnier…)
– Sculpture « in the Expanded Field » : vers des pratiques environnementales, performatives et participatives (Joseph Beuys, Heidi Bucher, Franz Erhard Walther …)
– Sculpture souple vectrice de liens : champ thérapeutique et relationnel (Lygia Clark, Annette Messager, Rebecca Horn, …)