Après le multi-primé Tchaïka, la compagnie Belova-Iacobelli revient avec une création inspirée de la nouvelle russe Le Journal d’un Fou (1834) et de la vie de son auteur souffrant de trouble mental, Nikolaï Gogol. Conte absurde, Le Journal d’un Fou rappelle cette quête du paraître qui n’a pas pris une ride. Ce besoin effréné d’exister, de jouer un rôle dans la société quitte à fantasmer nos vies. Pour traduire cette œuvre majeure sur scène, deux comédiennes et une marionnette, sorte d’avatar, de corps multiple qui ouvre sur tous les possibles. Y ajoutant leurs expériences personnelles, les artistes explorent à nouveau tous les rouages du théâtre de marionnettes pour questionner la frontière incertaine entre folie et raison. Poprichtchine aime Sophie, la fille de son patron. Sauf qu’il est lui-même tout en bas de l’échelle. Mais s’il était en fait le roi d’Espagne Ferdinand VIII ?
Voici donc l’histoire d’un amour fou…