Siobhan Stagg, soprano
Orchestre Philharmonique Royal de Liège
Marko Letonja, direction
En 1948, Richard Strauss livre, à plus de 80 ans, son chant du cygne : les Quatre derniers Lieder pour soprano et orchestre, conçus sur des textes de Hesse et Eichendorff. Un témoignage ultime au romantisme exacerbé. Bien que Bruckner ait inscrit son œuvre symphonique dans la lignée de Beethoven, il ne put égaler le grand Ludwig : sa Neuvième Symphonie resta inachevée, avec plusieurs versions incomplètes du finale. Conscient de sa fin imminente, il laissa une partition majestueuse que l’extraordinaire slovène Marko Letonja, invité régulier de l’OPRL, saura magnifier : un scherzo ravageur encadré par des mouvements lents qui résonnent comme un ultime adieu à la vie. Le testament sonore de Bruckner…
R. STRAUSS, Quatre derniers Lieder pour soprano et orchestre op. 150 (1946-1948)
1. Frühling
2. September
3. Beim Schlafengehn
4. Im Abendrot
BRUCKNER, Symphonie n° 9 en ré mineur (1887-1894)
1. Feierlich, Misterioso
2. Scherzo. Bewegt, lebhaft – Trio. Schnell
3. Adagio. Sehr langsam, feierlich