Un corps, enseveli par un souvenir qui surgit sans cesse, a rencontré la mort d’une partie de lui-même. Sa chair semble ne plus lui appartenir. On l’a privé de cette enveloppe de peau pour y voir sa chair à vif. Tant de récits, tant de manières de se réparer et de comprendre les états traumatiques dans lesquels on se trouve.
Cette pièce est un hommage à toutes ces possibles réparations, ces chemins, aussi complexes qu’ambigus et impossibles à organiser dans leurs chronologies.
L’écriture chorégraphique et scénique de la pièce d’Elsa Tagawa invite à la métamorphose, une transformation aussi intime, corporelle qu’évidemment politique.
Mélangeant images projetées et mouvement, cette création plonge dans les mécanismes qui nous permettent de survivre et de vivre suite à une agression. Chair vive est une ode aux corps qui ont choisi de regarder leurs cicatrices.
