L’un et l’autre ont exploré leurs instruments aux confins des cultures. Tous deux ont cherché l’ici dans l’ailleurs, et l’ailleurs dans l’ici. Ces deux-là ont fini par se trouver tant leurs chemins convergent.
L’un sculpte le rythme pendant que l’autre colorie les notes. En duo, ils font rimer le présent avec la présence, le dialogue avec la symbiose, et se plaisent à partager leur énergie pour donner corps à une musique d’ici et d’aujourd’hui, en même temps qu’une musique globale et de toujours.
La Métanoïa qualifie un changement de regard qui va déboucher sur une transformation significative de son mode de pensée et d’action. Ce type de regard sur le monde, qui naît en soi mais a la capacité de changer le monde autour de soi, apparaît comme décisif dans cette époque de transition globale, faite de défis dont dépendent l’avenir de la planète et de notre Humanité
Il existe une musique intercontinentale provenant d’un pays qui n'existe pas, un lieu où les sons peuvent s’entrecroiser et dialoguer sans bagage ni passeport. Aussi chaude que les congères de neige de la Taïga, plus rafraîchissante que la torpeur sub-saharienne, …
Le voyage proposé explore et se réapproprie différentes traditions musicales, plus ou moins éloignées, et tente de créer une musique à l'identité mouvante. Des mélodies plutôt simples qui donnent inspiration à des moments d’improvisation parfois proches de la transe.
Du bonheur et du risque de gommer les cases… « Il n’y a plus de saison », ou peut-être une cinquième, qui se joue des habitudes.
Un trio équilatéral où se répondent Simon Leleux (spécialiste du doholla et de la darbuka), le contrebassiste Nicolas Puma, musicien protéiforme et caméléon, et le souffle généreux de la clarinettiste Aurélie Charneux, qui signe également la plupart des compositions de leur nouvel album “Cinquième saison”, sorti cet hiver chez homerecords.be