en coprésentation avec les Halles de Schaerbeek et le festival TROUBLE
X.DATES introduit, par l’utilisation du passé, des événements qui ont déjà eu lieu et sont donc définis comme concrets et ancrés dans la mémoire, ainsi que des dates/événements futurs.
Dans cette recherche, l’avenir n’est lié ni à la possibilité, la supposition, l’hypothèse et la projection, mais défini comme une concrétude absolue : traverser le passé, le présent, l’avenir comme si ils pouvaient être pensés, traités, physicalisés de la même manière. Permettant ainsi aux spectateu·ices d’envisager différentes réalités : comment pourrait-on manifester le temps « futur » comme s’il pouvait être « ici » ?
Les narratives qui transcendent la notion de réalité, habitant le domaine de l’imagination, sont souvent associées aux écrivains et artistes. Les histoires racontées par le genre de la fiction sont intrinsèquement fausses mais peuvent révéler une vérité plus profonde sur le monde dans lequel nous vivons plutôt que des statistiques ou des faits mesurables.
Le genre de la fiction possède la capacité transformatrice de présenter des idéaux inattendus liés aux réalités historiques, sociales et politiques ; permettant aux spectateur·ices et lecteur·ices de considérer de nouvelles perspectives sur le passé, le présent et l’avenir.
En partie reproduction de la réalité, en partie production de la fiction, le public est invité à questionner le degré d’abstraction de ces dates. Quel est le lien entre : temps et expériences ? Autobiographie et fiction ? Réalité et abstraction ?
Le montage et le séquençage des dates deviennent un processus de recherche et de narration à travers la classification de ces dates : certaines sont rassemblées en fonction de leur résonance thématique, de leur ordre chronologique, tandis que d’autres sont unies par leur opposition intrinsèque.