Lou K, alias Lucie Lefauconnier, tisse des riffs aiguisés et des récits nocturnes. Artiste aux multiples facettes, elle jongle entre guitare, scène, et poésie. Avec Raphaële Germser à la basse et Audrey Dechèvre aux percussions, Lou K sculpte l’obscurité, dompte les peurs, et dessine la violence avec une sensibilité brute. Ses mots, francs et crus, glissent sur des mélodies qui alternent entre caresse et grondement. Son rock est nu, viscéral, une élégante catharsis de l’âme et du corps.
Ce 27 novembre Lou K et ses musiciennes présenteront leur premier album « L’obscurité » ; Les singles « Contrôle des corps » et « Toute seule » punk et noir, pop et noise, en sont l’introduction. Une vague de rock en français entre cauchemars et poésie, bourrasque frondeuse féministe, et brûlures flirtant avec la douceur.
La guitare est tempétueuse, la présence de Lou K habitée par une intensité à la PJ Harvey. On retrouve des élans folk, un atmosphère vibrante à la Sonic Youth et une cohésion radicale des trois musiciennes qui offrent des concerts abrasifs et immersifs où sensibilité et colère grondante se mêlent. Elles vous invitent à les rejoindre dans une plongée obscure et sinueuse d'où finit par déborder la lumière.
Auteure-compositrice-interprète depuis toute petite, singulière lumière et âme rossignol du music-hall, Alice se présente en anglais, chatouille sa guitare à coups de finger-picking, et se balade entre indie-folk et avant-pop. Elle emprunte aux anciens, bourdonne avec ses contemporains, et souffle ses textes tout autant gonflés de jeux que de rêves aigus, graves, parfois légers, à l’intérieur de mélodies de mélancolie riante. Nichée entre Sibylle Baier et Paul McCartney, des airs d’Aldous Harding, on se surprend à vouloir distinguer ses influences, on se met d’accord, et on en reprendrait bien une part.