Originaire d’Italie,
Nicola Andrioli est un pianiste aussi bien actif dans le jazz que dans la musique classique.
Spécialiste dans le répertoire de Maurice Ravel, il est surtout fasciné par la liberté et l’expérimentation du jazz tant dans l’improvisation que dans la composition.
Le synthé était le premier amour de Nicola Andrioli. Par la suite, le piano – classique puis jazz – ont pris le dessus. Mais, lors d’un récent concert avec Philip Catherine où l’on retrouvait Stéphane Galland, batteur atypique, et Federico Pecoraro, bassiste aussi à l’aise dans la pop que dans le jazz fusion, l’envie de retoucher du clavier électrique s’est faite ressentir.
Andrioli avait les sons dans la tête, les mélodies au bout des doigts et l’écriture est devenue une évidence. Sur papier, cela aurait pu sonner « seventies », mais il n’en est rien. Il y a quelque chose de très actuel dans cette musique, quelque chose d’organique et d’extrêmement vivant. C’est plein de nuances, de surprises et de singularités. Des notes bleues, une pointe de romantisme, un soupçon de rock atmosphérique et ce voyage, d’une éblouissante fraîcheur, vous gonflera le cœur de bonheur.
En tant que pianiste, compositeur et arrangeur de petits et grands ensembles, son langage musical est l’expression de différents milieux.
Passionné aussi par la musique afro-américaine, il se produit dans des groupes latins, brésiliens et blues/soul.
Ayant déjà enregistré plus de 35 albums dont 7 à son nom, il a partagé la scène avec de grands noms tels que Philip Catherine,Toots Thielemans, Bert Joris, John Ruocco, Archie Shepp, Joshua Redman et Richard Galliano.