Dans ICIRORI, Consolate nous emporte dans ses souvenirs d’enfance, enfouis au fond d’elle jusqu’à l’âge de trente ans. Elle les redécouvre aujourd’hui à travers le processus de réappropriation d’une identité volée, qui prend la forme d’une création en deux volets, autour des sens et de la mémoire, de l’amnésie traumatique mais surtout du processus de guérison qu’elle entreprend, et qu’elle partage avec le public.
Poussée par un puissant cri du cœur, la performeuse belgo-burundaise nous invite à l’accompagner pour un voyage intérieur, nourri par un travail à l’approche documentaire et intime, qui ouvre au partage, et rend justice aux enfants volés – d’ici et d’ailleurs – afin qu’ils puissent enfin se réapproprier dignement leur vie.