LA DAME EN NOIR
Un spectacle total de caractère et puissant avec des percussions live « le battement du cœur de la terre ». La danse, le chant, la création orale, la musique et les visuels se fondent dans une expérience résonnante.
Au son des tambours chamaniques, des musiques indiennes, maghrébines, hébraïques, arabes et ibériques vous font voyager à travers toutes les directions et toutes les cultures.
Isabelle Beernaert constate que dans toutes ses créations depuis le début de sa carrière de danseuse, apparaît sur scène un mystérieux personnage féminin archétypal, vêtu de noir. Toutes les couleurs sont présentes en noir. Le noir absorbe. Le noir est la couleur de la paix, de la tranquillité et de l’obscurité nécessaires à la germination d’une graine. Un enfant dans le ventre de sa mère est dans le noir. Avant l’arrivée du printemps, il y a l’hiver.
Le noir est gros de lumière.
La prise de conscience qu'il y a toujours eu la présence de quelque chose d'essentiel qu'elle étudie plus en profondeur : « la mère noire ».
LA MÈRE NOIRE
La forme ancienne de la Mère Sombre est actuellement en train de revenir dans notre conscience mondiale. Elle annonce ainsi la fin d’une époque, qui symbolise en même temps un nouveau départ. C’est une période d’évolution spirituelle au cours de laquelle les gens deviennent plus conscients de la connexion énergétique avec la Terre Mère.
La Mère Sombre représente le ventre profond et sombre des débuts cosmiques, où l’Obscurité et la Lumière fusionnent en harmonie, tant au niveau collectif qu’individuel.
Elle est avant tout la Mère de la Terre Noire animée. La Mère Sombre se manifeste dans la Vénus Noire des temps préhistoriques, dans la Mère Noire Primordiale Mari des Basques, dans la Déesse Mère Noire Ana des Celtes, dans les Déesses Noires Orientales telles qu'Isis, Artémis, Kybèle.
"Les gens sont prêts à tout, aussi absurde soit-il, pour éviter d’avoir à affronter leur propre âme. On ne s’éclaire pas en imaginant des figures de lumière, mais en faisant prendre conscience des ténèbres." Carl Jung, Psychology & Alchemy