Dorothée Munyaneza, accompagnée en direct par Khyam Allami, s’en
inspire à son tour, utilisant son propre corps pour redonner vie aux victimes de l’oppression
en une sorte de “solo collectif”.
Sa présence magnétique, précise et envoûtante comme son chant rauque et clair à la fois, font vibrer l’espace. Avec une maîtrise totale de soi, la danseuse-chorégraphe enclenche une tension inarrêtable, traversant un espace hybride, africain, américain, européen, caribéen, espace de traces, de rêves et de violences. L’air autour d’elle en acquiert une singulière consistance.