Le Repas des Fauves

Paris, 1942. Sous l’Occupation allemande, sept amis se retrouvent pour fêter l’anniversaire de Sophie. La soirée se déroule sous les meilleurs auspices. Soudainement, au dehors, deux officiers allemands sont abattus. C’est alors que le Commandant Kaubach surgit parmi les convives et exige deux otages en guise de représailles.

C’est avec un total mépris que le Commandant décide de les laisser finir leur diner. Il repassera au moment du dessert prendre ses otages. Mais il leur laisse le champ libre puisqu’ils auront à choisir eux-mêmes les deux otages qui le suivront. Entre les sept « amis », le dialogue s’engage… âpre, dur, sans pitié ni concessions.

Dégoulinant de veulerie, suintant d’une lâcheté bien compréhensible, « Le Repas des fauves » devient un chacun pour soi où tous les coups sont permis.

Cette comédie dramatique grinçante et glaçante, cependant non dénuée d’humour, ne cesse de rebondir. Les caractères se dévoilent, les vernis éclatent et les révélations fusent.

Qui mérite de survivre ? Qui peut être sacrifié ? Vivre ou mourir ?

De Vahé Katcha.

Mise en scène, scénographie : Renzo Eliseo.

Avec : Curt Bogaerts, Corinne Buggenhout, Rodolphe Cornet, Tristan Dejardin, André Detiffe, Sabine Gullmann, Benoit Legros et Charles Wery.

Durée : 1h30’