On the next drop I wanna see everybody jump. Are you ready ?
Everybody fucking jump. And nothing else matteeeeeeers…
Doum-doum-doum doum-doum-doum
En 1993, Anvers est capitale culturelle de l’Europe et les murs de la ville sont couverts d’affiches sur lesquelles on peut lire à côté d’un petit joueur de fifre, la question suivante : L’art peut-il sauver le monde ?
Trente ans plus tard, cette question n’a pas lâché Michaël De Cock, actuel directeur artistique du KVS, grande institution théâtrale flamande à deux pas du Théâtre des Martyrs. Pour tenter de répondre à cette question, le conférencier nous entraîne dans un véritable road-movie où art et imagination ont une part royale. Il nous raconte comment, excité un jour par l’atmosphère du plus célèbre festival de musique électronique, Tomorrowland, il embarque Paris Hilton – et nous, avec elle ! – dans une visite guidée des plus inattendues du célèbre théâtre, où l’on croisera Pippo et Fouad, mais aussi Jan Fabre et Prince, jusqu’à pousser une pointe à Santiago de Chili…
L’approche de Michaël De Cock donne lieu à des discussions animées sur la « haute » et la « basse » culture entre l’homme de théâtre intellectuel et la « reine du selfie », à l’une ou l’autre lecture de poèmes, et même à des chansons…
Sans se départir du cadre politique, il nous livre une défense brillante, honnête et parfois véritablement drôle de ce qui nous unit toutes et tous : la recherche de la beauté, de l’émotion et du bonheur.