150 choristes, les solistes Rita Matos Alves, Aveline Monnoyer, Berus
Komarschela et Samuel Namotte seront accompagnés par les deux pianistes Mariano
Ferrandez, Bernard Guiot et Pentagramme ensemble de cinq percussions.
Le Requiem de Wolfgang
Amadeus Mozart sera interprété dans sa version complémentée par Joseph Eybler,
ami proche de Mozart, par Franz Xaver Süßmayr jeune disciple de Mozart et par
Robert Levin musicologue à Harvard et spécialiste des œuvres de Mozart.
La version proposée par Levin a conservé la structure de
l’orchestration et des contributions de Süßmayr tout en ajustant
l’orchestration, la direction des voix et d’autres passages instrumentaux, en
essayant de mieux faire correspondre l’instrumentation à la pratique de
Salzbourg à l’époque de Mozart.
D’autres caractéristiques notables comprennent l’intégration de la
fugue Amen après le Lacrimosa, une extension de la fugue Osanna de Süßmayr,
suivant les modèles de la Grande Messe en ut mineur. L’orchestration des
Sanctus-Benedictus et Agnus Dei ainsi que les parties du chœur respectant le
style mozartien sont très convaincantes et fidèles à la pensée de Mozart :
« Même si j’ai pris l’habitude de toujours m’imaginer le pire — car la
mort, à proprement parler, est le vrai but final de notre vie – je me suis,
depuis quelques années, à tel point familiarisé avec cette vraie meilleure amie
de l’Homme que son image n’a plus rien d’effrayant pour moi, mais plutôt
quelque chose de très rassurant et consolateur » !
La transposition pour deux pianos et timbales est signée par les
pianistes/compositeurs Raymond Alessandrini et Mariano Ferrandez.
Les Carmina Burana de Carl
Orff reprennent vingt‐quatre chants,
encadrés par une invocation à Fortuna, déesse de la destinée et de la chance.
Ils sont organisés en trois grandes sections thématiques, le
printemps, la taverne et l’amour : ce sont les thèmes favoris des goliards et
des vagants, clercs restés laïcs.
– La gaieté bucolique du printemps est évoquée par l’unisson d’une
litanie, avant l’appel joyeux de l’amour lancé par des cloches carillonnantes.
Les dialogues cèdent la place à l’invocation bachique à la reine d’Angleterre,
sans doute Aliénor d’Aquitaine, épouse du roi Henri II Plantagenêt, et
initiatrice d’une des cours les plus célèbres de l’époque courtoise.
– L’esprit théâtral de la deuxième partie de l’œuvre, intitulée In
Taberna, à la taverne, est truculent : elle débute par une confession satirique
et, avec un plaisir effréné, professe la pravitas, la dépravation. Cette scène
de ripailles culmine dans un chœur d’hommes entraînant, qui célèbre le plaisir
de boire dans une exubérance orgiaque.
– Dans la troisième partie, la Cour d’amours, alternent et se
mélangent l’innocence feinte et le raffinement, la plainte amoureuse et la
quête de l’amour.
La reprise O Fortuna à la fin symbolise la roue du destin qui tourne
sur elle‐même ; Orff l’avait découverte sous forme de miniature dans le recueil
des Carmina Burana.
UN CONCERT INTÉGRALEMENT AU PROFIT DE SOLIDARITÉ GRANDS FROIDS
Notre mission principale, c’est « d’aider les sans-abris à vivre
dignement ».
Nous aidons ces personnes en difficulté morale, physique ou sociale
par l’organisation d’actions de récolte de fonds et de biens matériels
redistribués aux démunis.
Nos actions quotidiennes touchent les sans-abris en région bruxelloise
: tout au long de l’année, ils reçoivent vêtements, produits de soins,
chaussures, un accès à un dispensaire de «premiers soins».
Une attention particulière est donnée aux enfants et aux femmes
isolées, à la réinsertion des personnes précarisées.