A propos
Boogie-woogie et Bach ? C'est une association que l'on ne fait pas spontanément, mais qui relève de l’évidence pour le chef d'orchestre et compositeur Iván Fischer. Sa nouvelle composition, Dance Suite for violin and orchestra, est un hommage à J.S. Bach et comprend des mouvements aux titres surprenants tels que bossa nova, tango, ragtime et boogie-woogie. Fischer dirige sa propre œuvre et la juxtapose à la Septième Symphonie de Dvorák. Ce sommet symphonique du XIXe siècle déborde de drame. La tonalité de ré mineur persiste tout au long des quatre mouvements, se transformant en majeur seulement six mesures avant la fin. La lumière au bout d’un tunnel lyrique ! Deux courtes œuvres virtuoses précèdent ce programme : la Danse espagnole de Falla avec Diana Tishchenko au violon et la Quatrième Rhapsodie hongroise de Liszt avec Jeno Lisztes au cymbalum, un instrument à cordes frappées par de petits marteaux.