Entre cris du cœur et chants d’espoir, la voix de l’artiste belge enclenche aujourd’hui l’allumage de "Système ouvert", un premier album brodé à la croisée des genres et des continents. Sous des torrents de mélodies chatoyantes, la chanson française aborde ici son futur sans œillère. Ondes folkloriques, envolées électroniques et vagues néo-classique déferlent ainsi en flux continu sur des rivages bercés de poésie.
Le premier album de Roza interroge son temps et aspire au changement. Disque engagé, conscient des réalités et des enjeux de l’époque, "Système ouvert" enferme huit morceaux produits aux côtés du pianiste Antoine Flipo (Glass Museum). Sur des nappes synthétiques ou via quelques arpèges acoustiques, tissés à l’aide d’un n’goni, la voix de Roza se porte au chevet d’un mode sans dessus dessous. Jamais moralisateurs, toujours altruistes, les messages portés par la chanteuse mettent l’innocence au cœur d’une réflexion aussi utile qu’urgente.
Peintre autodidacte, Roza conçoit ses clips à la main : 4000 de ses dessins se juxtaposent ainsi dans la vidéo de "Si Petite", tandis qu’une peinture réalisée par ses soins se décline en 500 photos dans celle de "Coule Amour". Sous ses coups de pinceaux ou ses traits vocaux, Roza aborde l’humanité avec pudeur et modestie.