A propos

The world like a jewel in the hand est le dernier essai cinématographique sur le pillage impérial du professeur Ariella Aïsha Azoulay. Le film emmène le public dans un voyage historique à travers les archives impériales racontant l'extraction de la culture et des arts des mondes indigènes. Azoulay explique au public comment la destruction des mondes indigènes sur le continent africain (en se référant notamment à l'histoire de l'Algérie et de la République démocratique du Congo) a été à la base de la construction de mondes impériaux gouvernés par des États coloniaux tels que la France, la Belgique et Israël.
Azoulay intègre une réflexion sur l'histoire de sa propre famille, mobilisée depuis les communautés juives algériennes pour s'installer en Palestine, elle jette un nouvel éclairage sur la partition des mondes judéo-musulmans en Afrique du Nord et en Asie de l'Ouest. Azoulay nous invite à nous réapproprier le monde des savoir-faire, à prendre soin du monde enchâssé dans les objets volés et à habiter les mondes en ruine dont on nous dit qu'ils ne pourraient plus exister.
Cette projection de film fait partie de Travelling [fractured] Sources. Il s'agit d'une reprise partielle du festival d'art et de réflexion de trois jours Travelling Sources, qui a été annulé et qui était organisé par Hari Prasad Sacré, Hoda Siahtiri et Arshia Ali Azmat. Ce festival était axé sur les communautés qui traversent involontairement les frontières impériales et sont porteuses de formes de narration en voie de disparition. Les histoires et les voix des mondes entrelacés dans le silence de l'histoire impériale étaient au cœur de ce festival.
Si vous avez vu le film et souhaitez approfondir le sujet, vous êtes également invité•e à assister à Unlearning Imperial Violence, une conversation académique avec le professeur Azoulay, le jeudi 30 novembre à 18h00 dans l'Aula Q de la VUB. Vous pouvez vous inscrire en envoyant un mail à tickets@kaaitheater.be.