En faisant un pas de plus vers l'épure, leur démarche originale semble toujours plus lisible.Le potentiel dynamique de l'instrumentation est exploitée à son maximum ; du frottement d'archet minimaliste et bruitiste à l'ouragan sonore, la musique du trio explore ces territoires extrêmes avec un même enthousiasme. Les timbres inédits créés par les objets sonores de Sylvain Darrifourcq dialoguent à merveille avec le violoncelle inventif de Valentin Ceccaldi, à la fois mélodique, harmonique et percussif. Manuel Hermia déploie un lyrisme puissant sur cette trame mécanique jusqu'au déchainement cathartique.