A propos
CARLOS CIPA
Après avoir fait ses classes dans l’univers technique sophistiqué du
piano classique, Carlos Cipa s’oriente vers les percussions. C’est donc
un paysage minimal truffé d’effets percussifs qui hante Carlos Cipa.Dans
son nouvel album, le pianiste propose une idée simple : une pièce, un
piano, un pianiste/compositeur. Prendre son temps. Simplement
improviser. Ce concept, qui au premier abord peut sembler simple, est en
réalité plus complexe qu’il n’y parait.
Outre l’idée d’impartialité et d’auto-spéculation, Cipa a adopté une
autre approche conceptuelle décisive : celle de jouer le plus
silencieusement possible. Le résultat fascinant n’est rien de moins que
la découverte d’un nouveau monde sonore pianistique, avec
considérablement moins d’éléments percussifs et beaucoup plus de
sonorités provenant d’instruments à cordes, dont certaines seraient à
peine perceptibles sans technologie d’enregistrement ou d’amplification.
À l’ère de la fausse authenticité, des remakes et des partitions
écrites sur commande pour des playlists d’ambiance mainstream, cette
approche est peut-être l’une des rares façons de créer de l’art :
radicalement personnelle, radicalement intime, radicalement honnête.
L’artiste, tel qu’il est.
GREGOIRE GERSTMANS
"Je me souviens encore de la petite statue en plâtre trônant sur le
piano de mon grand-père et de l’odeur des vieilles partitions rangées
dans son bureau. C’est une tradition dans la famille, un peu comme un
tiroir qu’on ouvre et qu’on referme. De génération en génération et de
main en main, le témoin se transmet sous la forme d’un instrument de
musique.
Moi j’ai choisi les percussions. Je me souviens des mercredis et samedis
après-midi. Julien, mon grand-père violoniste, fondateur de l’Académie
de musique de Hannut, me laissait à la fin des cours jouer sur son piano
brun. J’avais 7 ans quand mon grand-père m’apprit les premiers accords.
Pour Eric, mon père, c’est le violon alto qui l’accompagne depuis des
années et l’emmène de l’Orchestre Philharmonique de Liège à Alain
Bashung, William Sheller, Robert Wyatt. Au cœur même de mon enfance, il
m’a légué son amour pour la fusion des sonorités classiques et modernes,
l’audace du mariage des genres, sa soif du mélange des styles.
Quant à moi, bien au-delà de ce devoir de mémoire et de filiation, je
recherche toujours la magie du son pur et fondateur des premiers âges,
cette musique au piano qui à jamais restera gravée dans mon cœur. Je
recherche cette enfance, la naïveté d’une mélodie épurée.”
Son premier titre sera disponible le 2 mai prochain, assorti d'un clip vidéo.
Informations pratiques
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Le 02/05/2023
19:30
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Vente
: 20,50 €
Prévente
: 17,50 €
Bota'carte
: 14,50
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Accès aux personnes à mobilité réduite
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Organisé par
Le Botanique
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Galerie photo (1)