Par grands vents van Éléna Doratiotto et Benoît Piret

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Le plateau de théâtre, le terrain de jeu, se fait ici « tremblant ». Un terrain tremblant où l’on se joue de ce qui est difficile à dire, invisible ou impossible à représenter. Par-là, il est sans cesse matière à étonnement. Des êtres maladroits et sensibles occupent ce terrain, se côtoient, se rencontrent. Iels dévoilent un lieu aux multiples strates qui aurait gardé de son histoire et de sa mémoire sa fonction de lieu d’annonce, de parole et de pressentiments. Dans ce paysage (réel et fantasmé), la pierre est blanche, la mer proche et le soleil rude.


Ces êtres de la marge, brisés et obstinés, pourraient s’apparenter à un choeur de théâtre. Profitant de la présence d’une source d’eau potable, iels entament, en complicité avec le public, une sorte de rituel qui s’avère rapidement trop grand pour elleux. Ce rituel, qui leur est pourtant nécessaire, charrie « ce qui manque » autant que l’indicible, et vacille. L’intuition d’une tragédie se ravive sans cesse. Mais n’a-t-elle pas déjà eu lieu ? Et pour quelle sorte de larmes à verser sommes-nous ici au fond réunis ?


Tandis que des forces contraires voudront pousser vers la périphérie le rituel en cours, et que l’eau potable sera disputée, ces êtres tenteront malgré

tout que le lieu de parole devienne celui où s’autorise le droit de ressasser des événements et des mémoires, de convoquer des récits, d’user de la

parole poétique comme contre-discours.


Après Des caravelles et des batailles, Éléna Doratiotto et Benoît Piret poursuivent l’exploration d’une écriture de théâtre aiguisée et singulière avec le désir d’y approfondir la puissance évocatrice des mots, la liberté de jeu et la tension entre ces deux dernières. Ils empruntent un chemin fracturé, de par les risques qu’il comporte et les joyeux étonnements qu’il présage.


* Un beau matin de printemps 1828, à Nuremberg, un jeune homme s’arrête titubant sur la place de la ville, l’air épuisé et ahuri. Le comportement insolite de celui qui répond au nom de Kaspar et ne prononce que quatre mots (« cavalier veux comme père était ») amèneront les autorités et le corps médical à la conclusion « qu’il a été tenu éloigné, sous la contrainte et de la façon la plus incroyable, de toute éducation humaine et sociale ». Ici commence l’énigme de Kaspar Hauser.


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