Établi à la lisière du Bois de la Cambre, le Théâtre de Poche - un jeune homme de 70 ans -, est le lieu festif, rassembleur et incontournable du paysage théâtre bruxellois.
Le théâtre est ouvert près de 220 soirs par saison ; Il rassemble des artistes d’ici et d’ailleurs, dont le point commun est probablement le désir des rencontres et la confrontation d’idées ; et notamment Denis Laujol, Julie Anne Roth, Olivier Boudon, Myriam Leroy, Tilly, Jérôme Colin, Anna Nilsson, Hamadi, Edgar Szoc, Thierry Hellin, Claude Semal, Jasmina Douieb, Riton Liebman, Gabor Rassov…
La jauge de la salle fait 237 places ; et le bar en est le prolongement naturel : il s’ouvre selon les saisons sur le feu ouvert ou sur la terrasse volée à la forêt. Et ferme à pas d’heure, lorsque le dernier spectateur a capitulé.
Le Poche est dirigé depuis 2016 par Olivier Blin, journaliste de formation. Il crée au Poche un théâtre documentaire et sensible : exposant sur le plateau des sujets sociétaux créés à partir de témoignages (« L’Herbe de l’Oubli » de Jean-Michel d’Hoop, « Belgium, Best Country » d’Edgar Szoc, « Ménopausées » de Caroline Safarian, « Incandescence(s) » d’Ahmed Madani…) ou de tranches de vie singulières (« Fritland » de Zenel Laci, « Délestage » de David Illunga, « Dieu le Père » de Roda Fawaz).
Ces singularités artistiques et de sens font du Poche un théâtre qui exporte beaucoup de ses créations : en Wallonie bien entendu mais également en France, en Suisse, en Espagne, en Italie, en Chine, en Corée du Sud….
En prise directe avec l’actualité, le Théâtre de Poche crée des spectacles aux textes contemporains et progressistes. Il invite le spectateur au débat, en n’hésitant pas à le brusquer parfois, à l’émouvoir souvent, à le faire rire.
Le Poche enfin partenaire incontournable de la Ligue des droits humains, d’Amnesty International, du Ciré et de tant de campagnes associatives contre l’intolérance, l’exclusion économico-sociale, l’homophobie, le harcèlement à l’école, l’inégalité des genres, le racisme et tant d’autres formes de discrimination.
Aujourd’hui, le Poche s’identifie avec ses acteurs, metteurs en scène, comédiens de talent, comme un « Théâtre pour la Cité » qui fait résonner l’actualité avec ses inégalités sociales, ses folies, ses contradictions et… ses possibles transformations. Car au Poche on croit encore et toujours que jouer c’est faire la nique à la fatalité, c’est résister à la bêtise, à l’arbitraire, à l’impuissance.