Riche de ses quelques 7.000 instruments, c'est pour la grande variété de ses collections que le mim est actuellement réputé internationalement.
La scénographie, axée sur une mise en lumière des instruments et leur sonorité propose un véritable tour du monde musical.
Les collections du mim sont présentées sur quatre étages, apportant chacun un éclairage particulier.
L'espace au 1ier étage est consacré aux « Traditions dans le monde ». Le parcours démarre en Belgique, traverse l'ensemble des traditions musicales en Europe, se déploie ensuite à travers le monde. A côté de sa version écossaise archi-connue, vous remarquerez sans doute que chaque région du vieux continent possède sa propre cornemuse. Autre curiosité, les instruments réalisés par les moines tibétains... à partir des restes de leurs frères disparus ! Ou encore les tambours à fente africains, véritables précurseurs des réseaux de socialisation tels que Twitter.
Le parcours « Musique savante occidentale » au 2ième étage offre un aperçu chronologique depuis la musique de l'Antiquité égyptienne jusqu'aux expérimentations et aux reconstitutions historiques du XIXe siècle. Vous découvrirez ici que le violon, aujourd'hui tellement prestigieux, ne l'a pas toujours été. Vous remarquerez également comment les modes et goûts de l'aristocratie et de la bourgeoisie en Europe ont influencé la fabrication des instruments.
« Musicus mechanicus » enfin, situé au niveau -1, regroupe les collections mécaniques, électriques et électroniques. La pièce la plus imposante est sans aucun doute le componium, orchestrion du XIXe siècle, capable de jouer automatiquement et indéfiniment une musique qui n'est jamais identique ! Vous y trouvez aussi les cloches.