A propos
À la mort de Beethoven en 1827, aucun requiem de sa composition ne retentit lors de ses funérailles – après tout, il n’en avait jamais écrit. À la place, c’est le Requiem de Luigi Cherubini qui fut choisi, une œuvre admirée par Beethoven, qui considérait le compositeur comme le meilleur de son temps, mais aussi par Schumann, Berlioz et Brahms. Qui d’autre que Philippe Herreweghe, accompagné du Collegium Vocale Gent et de l’Orchestre des Champs-Élysées, pour redonner vie à ce Requiem trop rarement interprété mais inoubliable ? Avant cela, Herreweghe nous plonge dans la Troisième Symphonie de Beethoven, l’Héroïque, véritable coup d’envoi, par le maître viennois, du romantisme. Une œuvre qui n’a rien perdu de sa puissance ni de sa capacité à nous éblouir.