Juillet 1982. Alors que Jocelyne Saab a vu sa maison brûler quatre jours avant le début du siège de Beyrouth par l’armée israélienne, la cinéaste prend sa caméra et parcourt la ville sans avoir d’idée précise à l’esprit. Elle ne fait pas d’interviews. Elle filme les ruines de sa maison et de celles des autres, ces lieux qui partent en fumée tout comme des parts d’histoire et d’identité de Beyrouth. Elle capte des instantanés de vie quotidienne dans l’horreur des bombardements. La débrouille et la solidarité. Des regards, des gestes. Un texte écrit et lu par le dramaturge Roger Assaf film sensible et poignant, plus personnel que jamais et qui restera pour cette raison l’un des préférés de la cinéaste.
JOCELYNE SAAB, 1982, LB, DCP, VO ST FR & ANG, 12'
1982. Beyrouth est assiégée par l’armée israélienne, forçant Yasser Arafat à mettre fin à son exil libanais. À bord de l’Atlantis, le bateau qui le mène vers la Grèce puis la Tunisie, le leader de l’OLP s’entretient avec Jocelyne Saab, seule journaliste autorisée à l’accompagner.