The Weepingmachine (la machine à pleurer) est une ode à toutes les personnes qui retiennent leurs larmes, se perdent dans les larmes ou n’ont plus de larmes à pleurer. Un flux continu d’eau salée coule dans les yeux de l’artiste, brouillant la frontière entre les larmes réelles et les larmes provoquées. Ces larmes sont recueillies dans une petite bouteille qui, une fois pleine, est vidée dans un réservoir en verre suspendu au-dessus de la tête. De là, deux fils ramènent les larmes dans les yeux – une boucle (presque) sans fin.
The Weepingmachine s’inspire des traditions des sociétés anciennes, où des pleureuses professionnelles, souvent des femmes, étaient expertes dans l’art du deuil pour aider les communautés à exprimer leur chagrin — une pratique qui existe encore aujourd’hui dans certaines cultures. La performance fait également référence à l’imagerie des statues de Madones pleureuses, sur lesquelles on applique de l’huile ou de l’eau pour créer l’illusion que la statue pleure en continu.
Leen Van Dommelen a exposé précédemment à la Centrale dans le cadre de Backstage Of The Body.
Photo : © Chris Bulte