Dans son travail, Léna Babinet explore les différentes strates de la mémoire et questionne l’empreinte, la trace, l’héritage et la transmission. Comme pour ancrer les souvenirs dans le temps long, elle s’attache à pérenniser la mémoire des cuissons, des matériaux utilisés, des échantillons recueillis ou des rituels oubliés. L’utilisation de la céramique, durable par essence, lui permet de sacraliser les objets du quotidien comme ceux du passé en les inscrivant dans une temporalité immuable et éternelle.
L’exposition invite ainsi à une réflexion sur la transmission et la persistance des traces du passé dans notre présent et à leur immutabilité dans les temps à venir.