Le chanteur Antoine Hénaut sera de passage par Nismes le 18 octobre.
Il vit loin de tout, loin des routes, loin du tumulte, loin des villes. Il n’a pas le permis de conduire. Il vit depuis toujours dans un hameau de la commune des Honnelles, au bord d’une frontière franco-belge perdue, à 20 km au sud-ouest de Mons. Avec des chats, des oiseaux, un cheval, des moutons. Et il n’en a jamais bougé, des Honnelles, "parce que c’est le village de mon enfance, que je suis très attaché à la région, aux paysages, aux odeurs et aux gens d’ici".
Même s’il continue par un "Mais j’adore découvrir d’autres lieux, hein ! J’aime rencontrer d’autres gens. Un peu comme quand on va au cinéma, puis qu’on rentre chez soi."
Il aime s’attacher aux lieux et aux gens. C’est ainsi que son 4ème album Album 46 (qu’il aurait rêvé d’appeler 1,2,3 cul cul !) est né, un peu (beaucoup) dans son home studio et un peu (beaucoup) chez son ami et guitariste, Jérôme Hiernaux avec qui il avait déjà réalisé l’album précédent, Par Défaut.
Album 46 propose 16 chansons pour ne laisser personne sur la touche. De petits apartés aux grandes histoires, Antoine nous propose des portraits de gens. "Et moi j’aime les gens, ceux qui n’ont pas de problèmes à être ce qu’ils sont."
Et quand on lui demande quelles sont ses influences, les gens qu’il écoute beaucoup, arrivent quelques noms qui ne surprennent pas, comme Vincent Delerm, Arno, Thomas Fersen. Mais il aime avant tout toutes les musiques : de Jean-Sébastien Bach et Eric Satie à Lofofora ou Sanseverino. Et aussi "Mais je sais pas pourquoi, car je suis plutôt agnostique, la messe à la radio, le dimanche matin".