À l’occasion du mariage de son frère, Martial Costalamone fait 8 victimes : 5 morts, 2 blessés graves et 1 blessé léger. Au fur et à mesure du récit, on découvre Martial, Terence le pleu-pleu, et le village de Mortagne où s’affrontent depuis toujours deux clans : les scieurs et les vignerons. Une seule passion les unit tous : la chasse. Ils répètent d’ailleurs sans cesse : « Je suis né chasseur ! Je mourrai pas gibier ! ».
Le récit est transmis sans pathos et avec distance. Pour permettre cette distance, ce n’est pas Martial qui se trouve devant les spectateurices mais une citoyenne « enquêtrice-assistante-sociale- psychologue », bien décidée à questionner l’utilité et le fonctionnement de la justice. L’affaire Costalamone veut ouvrir un chemin vers une meilleure compréhension des mécanismes de la violence. Au spectacle s’ajoute une discussion philo avec les spectateurices pour questionner le rôle de la justice, avec l’aide d’un∙e personne ressource spécialiste en droit pénal ou criminologie.
Qui a la responsabilité du crime commis ?
Comment le réparer ?
L'affaire Costalamone est une adaptation du roman Je mourrai pas gibier de Guillaume Guéraud. Le spectacle est une forme légère et tout-terrain qui peut se jouer partout, notamment les lieux non-équipés: les bibliothèques, les maisons des jeunes, les tiers-lieux ou les écoles.