versailles | Sofia BETZ
Bruxelles - Bruxelles
Né au siècle dernier, Ferdinand Cheval, surnommé « Le facteur Cheval », a passé plus de trente ans de sa vie à construire une sorte de palais extraordinaire, tout seul, avec ses petites mains, ses outils et sa brouette.La plupart des gens le qualifient encore de fou aujourd’hui. Mais c’était un fou génial ! Oscar Wilde a écrit que : « Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais ». Chacun sur cette terre a sa part de bonheur et de malheur.
Lorsqu’on découvre le Palais Idéal du facteur Cheval à Hauterives, dans la Drôme provençale, on prend une sacrée claque et on sait qu’après, rien ne sera plus jamais pareil. Savoir que c’est le travail dément d’un seul homme, facteur de son état, qui en plus, n’avait pas fait d’études et n’avait aucune notion d’architecture, est bouleversant ! Comme quoi, tout est possible si on le désire profondément.
Ferdinand Cheval avait réussi à atteindre l’inaccessible étoile. Parce qu’il y a cru.