A propos
Soliloquio est le deuxième volet d’une trilogie autobiographique de Tiziano Cruz qui trouve son origine dans un événement tragique : en 2015, sa sœur meurt à l’âge de 18 ans des suites d’une négligence médicale. L’artiste prend alors conscience de la discrimination des autochtones par le système de pouvoir argentin : il interroge la place de leurs corps dans un monde où colonialisme et suprémacisme sont perpétués par la pensée néolibérale. Soliloquio – seul en scène – est basé sur les 58 lettres écrites à sa mère pendant le confinement. Les performances visuelles de Tiziano Cruz s’inscrivent à la frontière du politique et de l’intime. Lui-même originaire d’une région de l’Argentine réunissant neuf communautés, il travaille avec des populations locales – tziganes et sud-américaines – pour la première partie de Soliloquio qu’il situe dans l’espace public.