Le quatuor a enregistré « What the Thunder Said » à New York avec Ed Pastorini et Thomas Bartlett, collaborateurs de longue date d’Elysian Fields. James Yost a coproduit, enregistré et mixé l’album, donnant vie aux grands espaces sonores d’Oren et Jennifer, sur des textes qui révèlent les expériences de presque 30 ans de vie de groupe. Dans ce récit clairsemé de visions de la nature et de paysages urbains, le duo new-yorkais pose les grandes questions, démêlant la toile du monde qui nous entoure pour en extraire les évidences et les humeurs qui mènent à ce songwriting dont seul Elysian Fields a le secret. La voix de Jennifer est tantôt délicate (« This World Is Just A World », « Strawberry Moon »), tantôt hardie et indomptable (« Must Have Meant », « Changeling », « Know Not Whorl »), tantôt céleste (« Before The Crashing Waves », « I Can Give You That »). Que ce soit par le prisme des mythologies ou celui du tragi-comique, mais sans jamais abandonner sa poésie de la quête et du désir, Elysian Fields continue d’habiter le monde et de dépeindre l’expérience humaine dans toute sa profondeur.