En faisant de la chorégraphie une peinture vivante, où le corps se confronte à la matière, Anne-Cécile Chane-Tune laisse ses mouvements dessiner, à la pointe graphite, des courbes indociles sur une “table-toile”. Elle s’en écarte, y revient, la contourne, la pousse, l’endosse. Le corps et l’objet semblent s’aimanter.
L’art plastique devient alors le prolongement du geste. Son solo invite le public à se laisser guider par ses perceptions et à pénétrer dans un paysage mouvant, poétique et teinté d’humour. Il questionne le commun de nos racines ancestrales et le mouvement convergeant entre l’humanité et la vie végétale.
Dans ce rituel poétique et païen, la chorégraphe fusionne avec son environnement dans une énergie libre et inspirée.